MAX COULON & THÉOPHILE STERN
CRÈCHE
2018 – 2019
ÉGLISE SAINT-EUSTACHE, PARIS
Biographie
Max Coulon
Né en 1994 à Strasbourg, Max Coulon intègre l’ENSBA en 2014. Il y passe 2 ans dans l’atelier de James Rielly, avant de rejoindre ceux de Dominique Figarella, et de Pascal Aumaitre. Sa pratique de la sculpture sur bois devenant de plus en plus importante, il rejoint l’atelier de Stephan Balkenhol, à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste de Karlsruhe. « Mon travail se présente comme des zones occupées et construites par toutes les lubies, détournements, pas-de-côtés, rituels et superstitions qui composent ma mythologie personnelle. Ces ensembles-installés constituent la matérialisation de mes mouvements de pensées et de mes jeux d’enfant ».
Théophile Stern
Né en 1990, Théophile Stern intègre l’ENSBA en 2013. En 2015, il a notamment présenté une installation à l’Université Paris-Dauphine et a participé à l’exposition Paradis culinaire à la galerie le Purgatoire en partenariat avec le Musée de la Chasse et de la Nature (Paris). En 2016, il a exposé à la Galleria Continua (Les Moulins) dans l’exposition Explosition de l’Atelier Tayou. En 2018, il a participé à l’exposition Seuil à la Galerie du Crous de Paris.
En savoir plus
À l’occasion des célébrations de la fête de la Nativité, Rubis Mécénat et l’église Saint-Eustache, sous l’impulsion de Françoise Paviot, chargée de l’art contemporain de la paroisse, ont renouvelé pour la troisième année consécutive l’appel à projets pour la réalisation d’une crèche contemporaine proposé aux étudiants de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris.
Les jeunes artistes Théophile Stern et Max Coulon, lauréats des deux précédentes éditions présentent cette année un projet commun. Leur crèche contemporaine est visible du 02 décembre 2018 au 03 février 2019 à l’église Saint-Eustache.
Chacun d’entre eux a des univers plastiques différents mais c’est de ces différences qu’est née leur volonté de réaliser une œuvre nouvelle. L’un taille des personnages aux dimensions réduites dans le bois du tilleul, l’autre élabore une vaste sculpture de plâtre et de métal évoquant à la fois des dunes désertiques, les croisements d’ogives d’une église gothique et les chantiers urbains de nos cités. Dans cet espace, des êtres simples et discrets nous rappellent que la crèche ne se limite pas à un lieu circonscrit.